Assumons notre responsabilité écologique et dans l’aménagement de notre territoire.

Assumons notre responsabilité écologique et dans l’aménagement de notre territoire.

AMBITION 9 - Aménager durablement et de façon équilibrée les 4 microrégions du territoire en améliorant la qualité de vie et en facilitant et apaisant les déplacements

L’aménagement durable du territoire consiste à penser et agir dès aujourd’hui pour assurer le bien-être des citoyens de demain, en permettant à tous les Réunionnais d’avoir accès à proximité de leur lieu de vie à tous leurs besoins (logements, commerces, bureaux, espaces de loisirs, espaces de nature, espaces agricoles, équipements publics…), et en permettant des déplacements facilités et apaisés.

Objectif 27 : Construire et rénover les logements sociaux en quantité et en qualité écologique

Il s’agit d’assurer la construction et rénovation de logements sociaux en quantité et en qualité écologique adaptées aux besoins, et faire rayonner notre expertise. 

Fin 2019, le patrimoine comprenait 75.789 logements, et le logement locatif collectif est à 3/4 détenu par les bailleurs sociaux. Plus de la moitié du parc de logements locatifs sociaux a plus de 20 ans et nécessite une rénovation. Plus de 25 000 logements sont insalubres à la Réunion et 28 000 nouvelles demandes sont insatisfaites. Or le volume de travaux à engager et l’équilibre économique des opérations afin de garder des loyers abordables rendent ces réhabilitations complexes.

 La production nécessaire à la satisfaction des besoins a été évaluée par l’INSEE à 7.700 logements par an sur les 20 ans à venir. Pourtant, au cours des deux dernières années, les crédits alloués par l’État au logement (LBU) n’ont été consommés que partiellement par les bailleurs en raison de difficultés variées (coût élevé du foncier, envolée des coûts du gros œuvre, rareté du foncier là où la demande est la plus forte etc…). 

Plus de la moitié du parc de logements locatifs sociaux a plus de 20 ans et nécessite une rénovation ; on estime que plus de 25 000 logements sont insalubres à la Réunion. Or le volume de travaux à engager et l’équilibre économique des opérations afin de garder des loyers abordables rendent ces réhabilitations complexes.

La Règlementation Thermique RTAA DOM applicable depuis 2009 a heureusement permis d’adopter de grands principes de construction : recours massif à la production d’eau chaude solaire, limitation de la consommation énergétique et amélioration du confort thermique et acoustique intérieur, mise en place de la ventilation naturelle et limitation au recours à la climatisation.

Un objectif majeur est donc d’engager une vaste et durable campagne de rénovation des logements (sociaux ou non), pour laquelle une incitation fiscale est indispensable (à préciser). Les financements des villes, de l’Etat et de la Région doivent être communs afin que l’effort collectif soit à la hauteur des besoins.

Pour les jeunes Réunionnais, la production de petits logements à tarif abordable reste très inférieure aux besoins, le résiduel à la charge des locataires est encore trop souvent élevé et nécessiterait une revalorisation des aides au logement.

 De même, il faut repenser le logement des *séniors : les « Villages des Aînés » doivent permettre à ces derniers de garder un lien social et éventuellement avec la terre et doivent être insérés dans la ville pour renouer avec une mixité générationnelle.

Enfin, si le manque de logements est critique (tant en neuf qu’en réhabilitation), notre île a en même temps acquis une forte expérience dans la construction de logements bioclimatiques, qui doivent servir d’exemple pour la zone Océan Indien, voire ailleurs.

Ainsi, pour atteindre cet objectif, il s’agit de :

  1. –   Créer plus de résidences avec des services et équipements adaptés pour les personnes âgées et les jeunes (deux populations croissantes dans les prochaines décennies) et de petits logements pour les personnes seules ou en couple sans enfants, en veillant à créer les conditions d’une mixité sociale et intergénérationnelle bien pensée ;

  2. Mettre en place des incitations fiscales communes et concertées (Région, Département, Communes) pour la construction et réhabilitation des logements sociaux ;

  3. Mettre en place des normes environnementales adaptées aux spécificités réunionnaises qui devront permettre une forte réduction des consommations d’électricité et d’eau, ainsi que la limitation drastique des COV (Composés Organiques Volatils), l’adaptation des équipements techniques aux besoins réels des utilisateurs, la réutilisation maximale des matériaux du site, la  réduction de l’empreinte.

  4. Financer des outils simples qui réconcilieront le Réunionnais avec leur habitat comme le développement de jardins collectifs et partagés, la production agricole de proximité, le compostage des déchets ménagers dans les espaces communs, le tri sélectif plus complet et efficace, la gestion de la traçabilité des déchets ménagers la mise en œuvre de circuits courts de valorisation des déchets pour les espaces verts communs,  la végétalisation systématique des façades de bâtiments,, la production électrique autonome pour chaque bâtiment, d’ la production Eau Chaude Solaire systématique, la mise en place d’outils d’incitation à l’économie d’énergie, ;

  5. Permettre aux résidents de renouer avec le respect du bien commun et de la qualité de l’espace urbain , en contribuant au développement  de la pédagogie et de la formation des habitants sur la notion de Bien Commun  par la systématisation de la présence  de gardiens d’immeuble pour les groupes d’habitat les plus important ou en par la mutualisation pour les groupes à faible taille. Une réflexion sur la mise en place d’un intéressement au bénéfice des habitant d’un quartier  sur la baisse des charges d’entretien et de gestion d’un quartier pourrait être engagée auprès des villes et des bailleurs sociaux ;

  6. Contribuer développement, en lien avec l’État, l’ANRU, les EPCI et les Communes, les bailleurs sociaux et les propriétaires privés d’ Opérations  de Renouvellement Urbain à l’échelle des quartiers;

  7. Adapter la construction des logements dans les Hauts : gestion du froid et de l’humidité, chauffages collectifs raisonnés, ventilation systématique des logements.

Objectif 28 : Assurer une répartition équilibrée de l’aménagement du territoire

Aujourd’hui, 80 % des habitants sont situés sur 20 % du territoire, qui oscille entre saturation et densification… En 2020, 20 % de la population habite dans les Hauts, alors que le taux de chômage y est de 10 points supérieurs à la moyenne de l’île. Cette répartition doit être revue avec un rééquilibrage complet des offres autour de l’habitat et du travail.

Les Hauts de La Réunion représentent également un enjeu important d’attractivité de notre territoire et doivent être largement valorisés pour attirer les touristes, et développer une économie différente de celle offerte par la côte.

Il faut repenser l’organisation des activités qui forment actuellement un triangle infernal, avec des lieux trop souvent éloignés les uns des autres : lieux d’habitation et de vie, lieux de consommation (supermarchés) et lieux de travail. Cette séparation génère à chaque fois des déplacements et donc des embouteillages, du temps et de l’argent perdu, et de la production inutile de CO2 et de pollution.

Il faut cesser les déclassements intempestifs de terrains agricoles ou naturels, principale cause du clientélisme électoral mais aussi de l’artificialisation des sols qui aggravent les risques naturels (inondations notamment).

Nos quatre microrégions sont inégalement équipées en matière de services, d’infrastructures (routes…), d’activités économiques notamment de commerces, hébergements touristiques et bureaux, d’équipements publics (sports, culture, loisirs…). Il s’agit donc de veiller à un rééquilibrage, tout en gardant l’identité et la spécificité de chacune de ces microrégions. Ainsi, il s’agit de créer quatre vraies centralités avec tous les services nécessaires au quotidien.

Ainsi, pour atteindre cet objectif, il s’agit de :

  1. –   Financer de façon privilégiée la construction d’écoquartiers avec une mixité sociale qui permettent d’avoir “tout le quotidien à moins de 10 minutes à pied ou à vélo” : logements, commerces, écoles, crèches, équipements sportifs, bureaux, services… ;

  2. Développer des zones d’activités économiques durables accessibles à toutes les entreprises, avec une offre de services performantes et attractive ;

  3. Créer plus de zones d’excellence (clusters) avec une synergie d’activités (y compris en Recherche et Développement) sur tout le territoire ;

  4. Développer l’attractivité territoriale de chaque sous-région et du territoire dans son ensemble, renforcer la communication nationale en participant aux salons – événements majeurs afin d’attirer les investisseurs ;

  5. Intégrer l’ensemble des contraintes d’aménagement dans une norme « réunionnaise » : gestion économe de l’espace, de l’énergie, des déchets, offre variée de commerces, respect de l’environnement, productions agricoles à proximité des villes

  6. Mettre en place des obligations de réduction de la consommation d’énergie finale dans des bâtiments à usage tertiaire (Commerces, Bureaux, Hôpitaux,…) ;

  7. Rendre plus attractifs les Hauts de l’île  par une offre touristique complète et adaptée à la clientèle à moyens et hauts revenus, avec un axe fort sur le respect environnemental et sur la culture et l’histoire des villes des Hauts, et par un soutien technique et financier du développement via notamment le financement complémentaire des fonds Leader sur fonds propres de la Région ;

Financer de façon prioritaire l’Est et les communes rurales  qui sont en déficit d’équipements et d’infrastructures ;

  1. Établir des réserves foncières publiques pour limiter la spéculation et donc les prix du foncier ;

  2. Ajuster la défiscalisation aux objectifs, et conditionner les aides  

  3. Développer l’export d’un modèle de construction et d’aménagement tropicale adaptée :  créer un Campus des savoir-faire de la construction durable dans la zone Tropicale humide, organiser un salon de renommée mondiale (COP, G7,..) sur La Réunion pour mettre en avant ses atouts au plan international, mettre en place des universités digitales pour transmettre le savoir-faire sans frontière.

Objectif 29 : Terminer le chantier de la Route du Littoral

Il est indispensable de terminer le chantier de la Route du Littoral dans les meilleurs délais et aux meilleurs coûts et impacts.

A la Réunion, 55 000 véhicules empruntent tous les jours la Route du littoral, soit plus de 80 000 personnes et 60% du fret de l’île (marchandises, carburants…). Le chantier de la NRL doit se terminer avec une gestion saine des interfaces des entrées Saint-Denis / Possession pour éviter les goulots d’étranglements.

Ainsi, pour atteindre cet objectif, il s’agit de :

  1. Lancer une consultation citoyenne large et transparente sur les différentes options pour terminer cette route et sa jonction à l’entrée Ouest de Saint-Denis, avec les coûts, les délais, les impacts économiques… afin de décider collectivement de la meilleure option ;

  2. Assurer la poursuite et la clôture du chantier de façon juridiquement et techniquement sécurisée, notamment en termes d’usage durable de nos ressources ;

Objectif 30 : Permettre une réduction des déplacements

Il est essentiel d’atteindre une réduction des déplacements. Pour réduire l’impact des flux incessants des véhicules sur le trafic et sur notre environnement, nous devons (en plus de repenser notre aménagement pour limiter les besoins en déplacement) repenser nos modes de déplacements de façon à les rendre sécurisés et apaisés.

Ainsi, pour atteindre cet objectif, il s’agit de :

  1. Faciliter des changements de mode de déplacement notamment via de la communication, des outils type application smartphone voire des incitations financières ;

  2. Créer des aménagements pour les usages écologiques (le covoiturage, la conduite économique, l’usage du vélo ou vélib, les voies vertes, l’autopartage …) ;

  3. Créer des aides financières pour l’usage d’espaces de coworking par des sociétés dont les salariés sont éloignés de leurs employeurs, ou pour l’équipement numérique des entreprises développant le télétravail) ;

  4. Etudier juridiquement la mise en place des mesures coercitives comme la taxation forte des véhicules les plus polluants, la taxation des gros employeurs n’ayant aucune politique de gestion interne des transports, la réorientation des budgets de la taxe carburant vers des solutions de transport plus écologique 

Objectif 31 : Avoir des déplacements plus écologiques et décarbonés

Nous visons l’objectif de permettre aux Réunionnais autant que possible des déplacements écologiques et décarbonés. Il s’agit d’innover et de mettre en place des systèmes de déplacements multimodaux (plusieurs moyens de déplacements pour le même trajet : marche puis vélo puis bus, covoiturage puis marche…) écologiques.

Ainsi, pour atteindre cet objectif, il s’agit de :

  1. Lancer des études sur tous les moyens alternatifs envisageables pour une meilleure  gestion du trafic routier (notamment grâce aux nouvelles technologies pour mieux orienter les flux) ; 

  2. Réaliser un transport efficace et gratuit (bus à haut niveau de service, puis tram ou train) qui desservira le tour de l’île ;

  3. Soutenir en complément les intercommunalités pour moderniser et rendre plus fréquents les transports en commun notamment les bus à haut niveau de service, les câbles ou téléphériques qui relient les Hauts, les mi-pentes et les bas ou des quartiers d’un même bassin de vie ;

  4. Lancer des études pour un réseau maritime ;

  5. Intégrer le déplacement des marchandises dans ce transport collectif (transfert de nuit depuis Le Port ou les 2 aéroports jusqu’aux villes par exemple) ;

  6. Mettre en place des incitations financières (variables suivant les solutions) aux déplacements alternatifs au « tout automobile » : vélo (électrique ou non) individuel ou en partage, bus, covoiturage… ;

AMBITION 10 - Restaurer la biodiversité partout pour une île durable

La Réunion est un des 34 hotspots de biodiversité mondiale (avec Madagascar et les autres îles du Sud-Ouest de l’Océan Indien), avec plus de 3.000 espèces endémiques et indigènes uniques au monde : 30 % des espèces botaniques locales sont ainsi endémiques  (1.000 espèces de plantes, 30 espèces d’oiseaux, 5 espèces de chauves-souris, 6 espèces de reptiles – dont une tortue géante – et plus de 2.000 espèces d’insectes), dans 116 habitats différents avec des microclimats différents!
L’outre-mer accueille 10% des récifs coralliens du monde et plus de 80% de la biodiversité française. La responsabilité française pour la conservation de la biodiversité dans le monde est majeure.

 
http://www.reunion.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/brochure_biodiversite_a_la_reunion_2017_deal_web.pdf

Objectif 32 : Améliorer la connaissance et la préservation de notre biodiversité

L’état des lieux de l’UICN montre que 49 espèces végétales (5 %) ont déjà disparu de l’île et que 275 autres (30 %) sont aujourd’hui menacées. L’évaluation de la Liste rouge de l’UICN classe la France au 5ème rang des pays hébergeant le plus grand nombre d’espèces animales et végétales menacées au niveau mondial, notamment à cause de la biodiversité présente en outre-mer.

Le Parc National est un outil essentiel du maintien de la biodiversité terrestre. Il doit concilier la protection des milieux et un développement durable exemplaire en matière d’agriculture, de tourisme, d’assainissement et de gestion des déchets. Pour parvenir à cet objectif, un travail pédagogique à long terme doit être entrepris pour et avec les habitants.

De même, la biodiversité marine est aussi menacée : le lagon est en effet menacé par le changement climatique : montée des eaux, accentuation de la violence de la houle, blanchiment du corail dû au réchauffement et à l’acidification de l’eau. A ces menaces s’ajoute l’arrivée d’effluents polluants, par ravinement ou infiltration, issus de l’agriculture et des eaux usées non traitées. Le lagon joue un rôle très important : il protège la côte de l’érosion, et c’est un lieu de grande biodiversité, une sorte de nurserie pour les poissons. Sa disparition entraînerait la destruction des plages de sable blanc et de certaines zones habitées littorales. La protection du littoral se joue aussi dans les pentes de l’île, par une agriculture qui utilise moins d’engrais et de pesticides, par un traitement systématique des eaux usées, et évidemment par une maîtrise de l’urbanisation de la zone littorale et la protection de la zone côtière. La Réserve Marine est un outil essentiel du maintien de la biodiversité marine.

Nos actions majeures dans ce domaine seront de :

  1. Créer des éco-sanctuaires :  il s’agit de créer des espaces sécurisés et permettant ainsi de repeupler une faune qui a disparu ou qui est menacée (tortue, chauve-souris ….).  La création d’un éco-sanctuaire permettra de : créer une nouvelle filière biologique, favoriser la re-végétalisation, revaloriser des emplois verts

  2. Mettre en place d’une branche touristique qui sera ciblée sur l’éco-tourisme 

  3. – Réaliser l’atlas régional de la biodiversité : Il est nécessaire d’échantillonner les données du territoire de la Réunion afin d’inventorier la plupart des groupes (oiseaux, reptiles, flore) dans le but de valoriser ces dernières et d’améliorer la connaissance et pouvoir orienter les actions à mettre en place. 

  4. Créer une graineterie expérimentale avec arboretum et semis à grande échelle en développant le métier de récolteur et de semeur .

  5. Financer de manière privilégiée les écoquartiers, les toitures et murs végétalisés, les jardins familiaux ou pédagogiques ou les coulées vertes plantées, et soutenir les actions de replantation d’endémiques et d’indigènes notamment via la démarche DAUPI (démarche d’aménagement urbain et plantes indigènes) pour développer la biodiversité en ville

  6. Poursuivre la réalisation et la restauration des corridors écologiques et de trames vertes et bleues, d’opérations de restauration des milieux notamment les zones naturelles dégradées et d’opération de reboisement des zones trop accidentées pour réduire les risques d’érosion 

  7. Financer une station de dégazage pour les bateaux à la Réunion 

  8. Finaliser la création de l’Agence Régionale de la Biodiversité et lui donner un budget conséquent lui permettant un fonctionnement efficient, afin de mettre en œuvre pour une réelle Stratégie Régionale pour la Biodiversité coordonnée avec nos voisins (partenariat avec Maurice, Rodrigues, les Seychelles, la Nouvelle-Zélande…)

Objectif 33 : Renforcer la lutte contre les espèces invasives.

Depuis son arrivée sur l’île, l’homme a introduit, volontairement ou non, près de 3000 espèces exotiques venant de toutes les parties du monde. Certaines d’entre elles ont trouvé des conditions écologiques adéquates et prolifèrent au détriment des espèces endémiques, c’est-à-dire qui n’existent que sur l’île. On les appelle les « pestes végétales ». Plus d’une centaine, sur les espèces introduites qui se sont propagées dans la nature, sont devenues envahissantes. Le professeur spécialiste Ian Mac Donald et son équipe les ont étudiées de près. « Le patrimoine écologique si exceptionnel de La Réunion est menacé » : c’est ce qui ressort des études menées par ces scientifiques. Le goyavier, le tulipier du Gabon, le longose, le raisin marron, le bringellier marron, le fuchsia, l’ajonc d’Europe, la liane papillon, l’herbe chiffon ou herbe de jouvence, la passiflore… font partie de la centaine de pestes végétales reconnues sur l’île. Au  niveau animal, le rat, le chat  ou le merle Maurice posent de réels menaces sur la faune locale en mangeant les œufs ou la nourriture des espèces locales.

  1. Créer une filière bois (goyavier, choka) notamment pour la création de fibres à destination de mobilier urbain 

  2. Avoir une meilleure maîtrise de nos parcs et forêts en maîtrisant l’entretien et le contrôle des espèces afin de limiter les feux de forêts (du Maido par exemple) 

  3. Remplacer les invasifs mellifères (qui sont pollinisés par les abeilles) par des mellifères endémiques 

Objectif 34 : Il est aussi essentiel de sensibiliser les Réunionnais à la biodiversité, notamment aux méfaits des espèces invasives sur les espèces endémiques et indigènes de l’île. Ainsi, il s’agit de :
  1. eaux sociaux qui regroupent toutes les actions écologiques sur l’île, qui expliquent la biodiversité locale et impliquent les citoyens dans l’atlas de la biodiversité, livre pédagogique à destination des écoles… 

  2. Apporter un soutien afin d’améliorer la communication autour du Parc National afin de faire accepter cette instance par les Réunionnais 

  3. Soutenir les ateliers de découverte (Conservatoire des Mascarins, L’Ecole du Jardin Planétaire, Réserve Marine, Kélonia, Parc National, Jardin botanique des Mascareignes, Domaine du café grillé, Association Riz Réunion, La maison du Coco, La bambouseraie du Guillaume, Jardin d’Eden, le Jardin de Paulo, SREPEN…) 

  4. Soutenir les projets et programmes de culture dans les écoles mettant en valeur des plantes-phares de la Réunion.(Café Bourbon – Poivre – Cacao – Riz – plantes aromatiques, plantes médicinales, les plantes endémiques…) 

Pour ce qui concerne les risques naturels, il s’agit de renforcer La capacité à prévenir et trouver des solutions techniques innovantes aux risques naturels existants et à venir pour notre territoire. 

Les menaces en tant qu’insulaires de l’Océan Indien sont imminentes face à l’approche de la saison cyclonique : force des vents jamais enregistré, inondations meurtrières, destructions côtières.

Deux urgences doivent mobiliser les pouvoirs publics et la société civile. A court terme, nous devons gérer les points critiques liées aux menaces qui nous attendent (plan ORSEC renforcé, protection du littoral, centres d’hébergement…) et les adapter face à des cyclones plus violents. Enfin, sur le moyen terme, nous devons préparer La Réunion à adopter une planification climatique afin de s’adapter à ces changements inévitables sur le plan de l’aménagement du territoire, des transports, du modèle énergétique et agricole.

Objectif 35 : Améliorer les dispositifs de sécurisation existants pour les adapter aux changements climatiques :

Aider financièrement les intercommunalités et communes à investir dans les dispositifs de protection contre les risques naturels

Objectif 36 : Préparer La Réunion aux futurs risques écologiques et climatiques :
  1.  Expérimenter des nouvelles technologies, comme l’utilisation de matériaux imputrescibles, hydrophobes et ultra résistants dans la lutte contre l’érosion..