Assumons notre responsabilité en terme d’épanouissement et de bien-être
AMBITION 11 - Soutenir la sauvegarde, la transmission, la création, le rayonnement culturels basée sur l’identité et l’ouverture réunionnaises
Il est essentiel de redonner du souffle à notre identité culturelle, afin que chaque réunionnais puisse en devenir l’ambassadeur. Notre patrimoine réunionnais nécessite d’être sauvegardé afin d’être transmis aux générations futures. La valorisation par le soutien du patrimoine et de la création artistique aura pour objectif son rayonnement à l’échelle internationale.
Les membres de CREA (Citoyens de la Réunion en Action) souhaitons nous engager pour apporter un soutien à la culture réunionnaise comprenant les arts vivants et plastiques dans le cadre de notre projet régionale 2021 – 2027.
Nous soutenons la mise en place d’une Agence Culturelle de la Réunion, sur le modèle existant depuis 35 ans dans la région Grand-Est en France métropolitaine. Cette structure sera à la fois un centre de formation aux métiers de la Culture et également une maison des artistes avec des bureaux de productions. Nous y inclurons un service de soutien administratif pour la recherche de subventions, de tournées et pour obtenir des aides à l’exportation de nos artistes. Nous souhaitons également mettre à disposition une bourse de recherche artistique des artistes en période de recherche et de réflexion.
Une réflexion sera menée pour apporter une aide à la résidence artistique sans obligation de représentation directe. Afin d’aider le secteur artistique à se développer à la Réunion, nous souhaitons que la Région Réunion revoit ses critères d’éligibilité et puisse subventionner les évènements culturels dès la 1ère journée, contre 3 jours actuellement. Il nous paraît également important de pérenniser les aides financières à l’export et à la création artistique locale au travers d’une contractualisation de 18 mois par demandeur.
Afin de mettre la langue réunionnaise au cœur de l’enseignement, notamment à l’école maternelle, nous voulons la mise en place d’un Conseil Culturel Régional pour défendre et promouvoir notre culture réunionnaise en y intégrant les influences et les échanges existants avec les autres cultures de la zone Océan Indien.
Osons offrir à la Réunion une vie culturelle riche avec un rayonnement international !
Objectif 37 : soutenir la création et l’expression artistique et culturelle, ainsi que sa transmission et son rayonnement.
Les actions culturelles que nous mettrons en oeuvre sont :
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Soutenir les acteurs de la culture et de la création, par le biais de tiers lieux dédiés aux diverses branches ;
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Orienter les jeunes vers les métiers des arts et spectacles ;
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Inciter les échanges culturels et artistiques dans la zone Océan Indien ;
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Dynamiser les SPL culturelles et élargir le concept de la Cité des Arts ;
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Créer une agence Culturelle de la Réunion (formations aux métiers de la culture, plateaux de créations, aide en matériel technique) sur le modèle existant depuis 35 ans dans la région Grand Est https://culturegrandest.fr/. Cette structure devra aussi intégrer une Maison des artistes avec des bureaux de productions, une aide administrative (aide à la recherche de subventions, recherche de tournée et aides à l’exportation de nos artistes), une bourse de recherche artistique sera débloquée vers les artistes en période de recherche et de réflexion ;
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Apporter une aide à la résidence artistique sans obligation de représentation directe ;
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Abaisser le seuil de subventionnement des évènements culturels à 1 journée, contre 3 jours actuellement pour pouvoir être éligible à cette aide ;
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Pérenniser les aides financières à l’export et à la création artistique locale, au travers d’une contractualisation de 18 mois par demandeur ;
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Créer un Conseil Culturel Régional, pour défendre et promouvoir la culture et la langue réunionnaise, notamment travailler avec le Rectorat pour mettre la langue créole réunionnaise au cœur de l’enseignement dès l’école maternelle.
AMBITION 12- Rendre autonomes les Réunionnais (notamment notre jeunesse) par une formation initiale et professionnelle adaptée et reconnue
Les Réunionnais méritent une formation initiale et professionnelle reconnue et de qualité qui soit adaptée aux besoins réels de notre territoire et de ses entreprises. Cette dernière se doit d’être dispensée par des formateurs expérimentés, qualifiés et impliqués, dont la performance professionnelle doit être contrôlée par QUALIOPI ;
La maîtrise du français et l’accès à la langue anglaise doivent être une priorité d’apprentissage. Nous devons également soutenir la continuité du parler créole à travers notre éducation ;
La continuité territoriale doit se faire également au niveau des études supérieures. Tous doivent avoir la possibilité de commencer et de terminer leurs cursus sur l’île et notamment grâce à l’outil numérique. Partir doit être un choix, pas une obligation.
Objectif 38 : Prévenir le décrochage scolaire des 16-25 ans
Nous devons agir en prévention au décrochage scolaire des 16-25 ans.
Il s’agit de :
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– Créer un poste de “travailleur de couloir”, animateur socio-éducatif équivalent à un éducateur de rue, dans chaque lycée et à l’université afin de repérer et accompagner les élèves à l’écart et en risque de décrochage scolaire ;
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Lutter contre le décrochage scolaire en créant des formations pros diplômantes (dont les compétences sont définies par les besoins du marché) et rémunérées pour les plus de 16 ans ;
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S’assurer d’une intervention de la Mission locale et Pôle emploi dès la classe de 4ème, pour placer les jeunes en entreprise en contrepartie d’une rémunération en bons d’achat ;
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Créer une synergie entre les divers acteurs de l’insertion (RSMA, CDSG, écoles de la deuxième chance etc…), notamment avec une mutualisation des plateaux techniques de formations accessible à tous les acteurs. ;
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Offrir aux jeunes décrocheurs scolaires la possibilité d’expérimenter l’entrepreneuriat avec le concours des inter-syndicats professionnels. La Région crée espace d’innovation numérique accompagné par des entrepreneurs bénévoles. Un contrat régional d’accompagnement technologique et financier pendant 3 ans permettrait aux jeunes d’entreprendre dans des conditions optimales. (ces espaces existent déjà dans le monde anglophone et les pays asiatiques en pleine croissance économique.
Objectif 39 : Améliorer la maîtrise de la langue française et d’autres langues
Il s’agit d’améliorer la maîtrise de la langue française et d’autres langues pour tous. En effet, l’illettrisme à La Réunion est plus élevé 21% que la moyenne nationale contre 7%. Ces chiffres datent de 2012, nous devons agir afin de connaître la situation actuelle de La Réunion. Tous les citoyens réunionnais méritent de maîtriser le savoir LEC (Lire, Écrire et Compter). Pour lutter contre l’illettrisme, le décrochage scolaire doit être détecté tôt afin de permettre un accompagnement adapté et une remise à niveau.
Les actions que nous mettrons en œuvre seront :
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faire un travail de recensement afin de connaître les publics concernés par l’illettrisme et d’établir des actions propres à chaque public ;
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mettre en place une cellule de l’illettrisme cohérente, légitime et transparente ;
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créer, en lien avec le Rectorat, un Capes créole réunionnais (options langues de l’océan indien) pour les professeurs des écoles ;
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Soutenir financièrement le Multilinguisme dès la maternelle au choix : Créole/Français/Anglais/Chinois en fonction de la langue maternelle de l’apprenant ;
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Ouvrir les lycées le soir aux ateliers de remise à niveau, de lutte contre l’illettrisme, de lutte contre le décrochage scolaire : “le lycée du soir” .
Objectif 40 : Soutenir et accompagner les clubs formateurs pour la pérennisation de la filière de haut niveau et atteindre des standards de formation internationale pour les sportifs réunionnais
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Soutenir la filière formation des CREPS ,du STAPS, des Ligues et Comités avec axe de mutualisation sur des troncs communs d’expertises sportives définis en amont (ex: autour du numérique, de la dématérialisation et du handicap )
- Mettre en place des formations dans la filière des métiers du sport ( entraînement, maintenance des piscines , des stades, des murs d’escalade etc.. (reconversion des athlètes de haut niveau) et accompagnement vers l’insertion sociale des sportifs de niveau régional et plus ( ex : étang-salé : le club d’athlétisme et les entreprises intervenant sur la construction du stade ont créé une trajectoire pour des jeunes en insertion sociale)
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Créer ou/et réactiver d’un Institut Régional des sports (IRSOI) chargé d’encourager, de provoquer toutes initiatives et propositions en vue de l’organisation et du développement du sport et des activités de loisirs à caractère sportif ainsi que tous projets d’équipements sportifs sur notre territoire / bras armé de la conférence territoriale du sport et celle des financeurs ?
Objectif 41 : Structurer le territoire de manière équilibré avec des équipements sportifs de base et de proximité et offrir à tous les publics une offre élargie de sports et d'activités sportives et de loisirs
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Créer et ou réhabiliter des espaces multisports de quartier en concertation avec les futurs utilisateurs associés à toutes les étapes – couverture de plateaux, automatisation de l’éclairage et re surfaçage du sol avec sécurisation du site
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Équiper toutes les communes d’équipements sportifs de base et faciliter l’acquisition par les ligues et comités de versions mobiles (kit stadium, structures gonflables…)
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Financer la continuité des voies cyclables et la structuration des déplacements vers les sites sportifs et culturels (équipements publics)
Objectif 42 : dynamiser les organismes ( CROS, L'ORESSE, la conférence des financeurs) pour une représentation de tous les sports sur un modèle unique spécifique à la Réunion
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CO-PILOTAGE des projets innovants et des évènements sportifs de dimension régionale en créant :
- Un guichet unique pour les aides aux déplacements des sportifs à travers l’oresse et le CROS : transports aériens et séjours lors de compétitions
- Un guichet unique pour les aides aux déplacements des sportifs à travers l’oresse et le CROS : transports aériens et séjours lors de compétitions
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Un groupement d’intérêt associatif ou privé (GIA ou GIP comme l’ANS) pour une mise en œuvre d’actions et de manifestations en partenariat avec les entreprises et permettre la plus grande transparence des financements
Objectif 43 : Permettre à chaque Réunionnais de se former efficacement
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Nous voulons permettre à chaque Réunionnais de se former efficacement selon ses choix et dans des secteurs créateurs d’emploi : il est nécessaire d’articuler les besoins du marché avec les compétences et les aspirations.
Il faut également officialiser le droit à la formation tout au long de la vie. Accorder le financement des formations en fonction des besoins réels des personnes et du terrain, et non pas imposer les formations du répertoire national des certifications professionnelles. Le Plan Régional d’investissement dans les compétences (PRIC) est sensé être financé à 50/50 par l’Etat et la Région à hauteur d’environ 200 millions d’euros chacun pour la formation des demandeurs d’emploi, mais actuellement la Région n’apporte plus sa contribution donc le volume de formation possible est donc divisé par 2.
Ainsi, il s’agit de :
- Remettre à plat les objectifs,missions et compétences de tous les dispositifs, structures financés ou cooptées par la Région pour créer une plus grande synergie, simplifier les fonctionnements internes, et développer un véritable service public de la formation professionnelle en capacité de faire émerger puis de piloter une offre de formation pertinente, répondant au besoin en emploi et compétence, par filière et métier , dans le temps,
- Créer un outil régional paritaire de prospective et d’anticipation socio-économique chargé d’identifier par anticipation les besoin en emplois et compétences par filière et par métier; d’observer les développement économique des secteurs d’activité en identifiant les points de rupture, les secteurs émergeants, les activités innovantes, de mettre à disposition un portail de données numériques ( open data ) multi sectorielles, de suivre les étudiant partis se former à l’étranger pour anticiper leur retour et préparer leur insertion sur le territoire ou au sein de coopération extérieure
- Rendre transparents les comptes de la formation initiale et professionnelle et valider la demande de formation en fonction de la demande du marché et non pas par secteur d’activité ;
- Augmenter le budget global de la formation continue et professionnelle afin d’élargir l’offre de formation (notamment investir les 200 millions d’euros attendus dans le Plan Régional d’investissement dans les compétences) , en lien avec les attentes actuelles et à venir (« métiers d’avenir ») du marché du travail et des acteurs économiques;
- Prioriser les filières porteuses d’emplois durables, renouvelables, préservant l’environnement et les ressources : Numérique et digital, santé et social, traitement des déchets et de l’eau, énergie, bio-économie et biotechnologies, tourisme durable et de bien-être, agriculture et agroalimentaire, bâtiment et travaux publics, entretien des locaux et des espaces verts, industries culturelles et créatives
- Créer, autant que nécessaire et si cela correspond à une attente spécifique des formations franco-étrangères : passer des conventions avec les pays de la zone de l’océan indien, l’Australie, le Canada et Singapour afin que les qualifications soient reconnues en France comme à l’étranger. ;
- Ouvrir les financements aux formations étrangères “Grandes écoles” ou formations pertinentes et/ou attribuer des bourses sur condition d’excellence ;
- Soutenir financièrement la pédagogie de projet recommandée dès la maternelle, et les pédagogies alternatives ;
- Adapter les compétences des formations aux spécificités locales (exemple ouvrier paysagiste) ;
- Actualiser la fiche métier du conseiller d’orientation avec une exigence d’actualisation des compétences via un partenariat entre la Région et le Rectorat ;
- Financer à nouveau le CPA diplôme de management pour les dirigeants réunionnais.
- Financer massivement les associations d’éducation populaire et leur ouvrir les lycées le soir et le week end (“lycée du soir”) pour leurs activités ;
- Obtenir le seul siège pour les DOM au sein de France Compétences, organisme national qui gère la répartition des contributions des entreprises pour le financement de la formation professionnelle
- Mettre en place un portail unique pour la formation et l’orientation
- Améliorer l’articulation entre formation initiale /formation continue par une meilleure lisibilité des passerelles possible (carte des formations/offre de formation), et une plus grande individualisation et modularisation des parcours des publics (CPF, certifications)
- Faciliter l’accès des publics à la formation en particulier pour les formations qualifiantes des publics éloignés de l’emploi (illettrisme, savoirs fondamentaux) ainsi que l’accompagnement des projets professionnels de tous les publics (CEP)
- Faciliter le parcours de formation en développant les aides individuelles à la formation en vue de l’amélioration de la vie en formation des publics en particulier en termes de mobilités et de logistique.
déployer des aides à la formation dans les entreprises sous critères (pertinence du parcours, respect du développement soutenable et égalité professionnelle, innovation, …).
AMBITION 13 - Améliorer le niveau de santé pour tous les Réunionnais
Alors que la Réunion bénéficie d’un niveau d’équipement et d’un modèle de santé de bonne qualité, elle montre de vraies fragilités en termes de santé qui ne dépendent pas que de la performance du système de santé mais pour beaucoup des fragilités sociales auxquelles l’île est confrontée.
Objectif 45 : Améliorer la santé des jeunes mères et des enfants
L’indicateur de fécondité est de 2,45 enfants par femme et on dénombre 14 000 naissances par an depuis 2000, niveau stable depuis de nombreuses années mais plus élevé qu’en métropole. Cependant :
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Des grossesses de mineures trop nombreuses avec 3 ,3% contre 0,5% en France métropolitaine, avec un taux de filles-mères tout aussi important
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Une mortalité infantile préoccupante ( 7,3% soit le double que la France métropolitaine)
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Un taux de mortalité périnatale et néonatale également plus important, avec une entrée tardive dans le parcours de santé périnatale et un suivi insuffisant malgré une offre de soins hospitalière et ambulatoire très développée
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Une alcoolisation fœtale plus fréquente
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Un recours à l’IVG plus fréquent qui pose la question de l’accès et de la maîtrise de la contraception
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La forte présence de Violences intrafamiliales, qui sont une forme d’atteinte durable sur la santé
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Mobiliser de nombreux acteurs autour du parcours des jeunes d’une manière générale (filles et garçons) sur les questions de la contraception et de la maternité : familles, Education nationale, Jeunesse et sports et cohésion sociale, collectivités locales et secteur associatif.
Objectif 46 :Préserver la santé des jeunes en situation de précarité ou de décrochage social
Les conditions de précarité et les difficultés d’insertion sociale et économique qui se conjuguent à des comportements à risque, mettent en cause la santé des jeunes et favorisent le développement à terme de maladies chroniques.
L’alcool, produit psychoactif le plus consommé chez les jeunes, provoque de nombreux passages à l’acte (suicides, violences) accidents du travail et accidents de la route.
Les jeunes Réunionnais sont également concernés par un tabagisme quotidien et l’usage de cannabis est en hausse.
Les addictions avec et sans produits se développent, en particulier avec le développement d’un usage d’internet et des jeux vidéos problématique ou à risque.
Le passage à l’acte représente un véritable problème de santé avec près de 40 % des hospitalisations qui concernent les 15-24 ans.
Il s’agit d’un enjeu sanitaire mais surtout éducatif et qui constitue un investissement pour le futur pour la jeunesse et la société réunionnaise.
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Mobiliser de nombreux acteurs autour du parcours de santé mentale et physique des jeunes : familles, Education nationale, Jeunesse et sports et cohésion sociale, collectivités locales et secteur associatif.
Objectif 47 : Promouvoir une meilleure santé nutritionnelle
35% des Réunionnais sont en surcharge pondérale, dont 15% en obésité (10% des hommes et 20% des femmes). Cela touche davantage les moins de 45 ans qu’en France Métropolitaine et le surpoids concerne 1/4 des jeunes.
Ce diagnostic pose la question des habitudes alimentaire avec une consommation marquée par un excès de consommation de matières grasse, de produits et boissons sucrés ; une sous consommation de légumes et de fruits
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Travailler en partenariat avec l’Education nationale pour introduire à l’école les questions d’hygiène alimentaire
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Favoriser l’élaboration participative des menus de la restauration scolaire avec les enfants/ados et les parents
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Accompagner les associations intervenant en éducation populaire sur les habitudes alimentaires et les modes de consommation
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Coopérer avec nos parlementaires pour lutter de manière plus radicale par la voie législative contre les process et les réglementations qui favorisent la consommation de sucre de sels et de matière grasse
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Financer l’émergence d’une filière agricole et agro-alimentaire qui permette une transformation des habitudes alimentaires vers des entrants locaux naturels ou transformés issues d’une agriculture respectueuse de la terre et de l’environnement d’une manière générale
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Mettre en place avec l’ ARS un dispositif de veille de prévention et de suivi des situations de surpoids, avec des programmes d’activités physiques adaptées
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Financer des ateliers d’éducation nutritionnelle au sein des écoles ou dans les « lycées du soir » à destination des enfants comme des adultes
Objectif 48 : Assurer un soutien au maintien de la santé des Réunionnais, en particulier ceux en difficulté sociale et financière
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Étendre le chèque santé aux personne vulnérables pour couvrir les dépenses spécialisées (appareil dentaire, lunettes…) ;
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Soutenir financièrement les programmes de “sport sur ordonnance” sur l’ensemble du territoire de la Réunion et favoriser le développement de structures associatives de promotion et d’animation de programmes de “sport santé” ou d’activités culturelles ou sociales (socio-esthétique, …) pour le bien-être physique et mental
Objectif 49 : Accompagner les personnes porteuses de handicap et les personnes âgées en perte d’autonomie
Pour ce qui concerne les personnes en situation de handicap, le taux d’équipement permettant l’accueil et l’accompagnement des enfants et des adultes en situation de handicap reste très éloigné du taux d’équipement métropolitain, particulièrement pour les adultes.
Pour ce qui concerne les personnes âgées, la situation est critique : le vieillissement de la population est engagé avec un doublement prévisible des personnes âgées de plus de 60 ans à l’horizon 2030, la part des séniors dépendants est estimée à 12% et le taux d’équipement adapté est significativement moins élevé qu’en métropole. Tous ces facteurs posent la problématique de l’adaptation de la société réunionnaise à cette situation, que ce soit en matière d’équipements, de logements mais aussi de services.
Il est aussi important de noter que la progression des admissions en ALD pour maladie d’Alzheimer et autres démences pose la question spécifique des équipements adaptés à ces problématiques spécifiques.
Une autre face de la problématique est dans l’accompagnement des accompagnants qui sont dans tous les cas fortement impactés dans leur mode de vie et leur santé par la charge qui leur incombe.
Cela suppose plusieurs voies :
- Financer des actions pour prévenir et retarder la perte d’autonomie chez les personnes âgées et les personnes porteuses de handicaps par des activités mentales et physiques (ateliers de mémoire, sport adapté…)
- Soutenir l’inclusion sociale
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Financer l’adaptation des services de santé et les équipements d’accueil et d’hébergement à l’évolution des besoins des personnes âgées et des personnes porteuses de handicap.
Objectif 50 : Assurer la prévention et la prise en charge des maladies chroniques
Près de 150.000 Réunionnais bénéficient de prestations au titre d’une affection de longue durée . 70% des Affections de longue durée rencontrées à la Réunion ont 3 causes majeures : le diabète à 34% ; les affections cardiovasculaires à 28% ; les affections psychiatriques à 8% . La surmortalité liée à l’alcool, même si elle est en diminution, nécessite d’accentuer la prévention, les prises en charges ciblées et l’accompagnement dans la durée de patients au profil médico-social complexe.
Souvent associée au vieillissement progressif de la population, l’évolution des maladies chroniques impose une amélioration constante du dépistage et de la prise en charge précoce afin d’éviter des complications qui altèrent la qualité de vie. Il s’agit donc de renforcer les dispositifs de prévention et la coordination des parcours de santé, avec une association plus forte de la société civile et des intervenants publics au-delà du seul champ de la santé.
Objectif 51 :Assurer la promotion et la mise en œuvre de dispositifs de protection de la santé mentale
Une analyse des indicateurs montre une évolution défavorable des troubles de l’humeur et d’une manière plus générale de la santé mentale des Réunionnais, et la nécessité d’approfondir ce diagnostic à la fois auprès des jeunes et adolescents comme des personnes âgées.
Objectif 52 :Intégrer la question de la santé dans toutes les problématiques qui touchent à l’environnement direct des foyers réunionnais.
La qualité de notre environnement est un facteur indiscutable de santé publique. Et à ce titre, il est essentiel de s’assurer de la bonne qualité de celui-ci dans l’ensemble des domaines sensibles en matière sanitaire.
La qualité sanitaire de l’eau et plus particulièrement le déficit en infrastructures publiques d’adduction d’eau de consommation humaine doit être améliorée, puisque la moitié des Réunionnais ne disposent pas à ce jour d’une eau de consommation traitée de façon adéquate. Ainsi, l’incidence des gastroentérites aiguës à la Réunion est ainsi 2 fois supérieure à celle de la France métropolitaine et constitue un risque sanitaire accru pour les personnes sensibles (immunodéprimés, personnes âgées, femmes enceintes, jeunes enfants,…)
De la même manière, la persistance voire le développement de l’habitat indigne ou insalubre, la présence d’amiante dans le bâti, l’exposition solaire, la qualité de l’air intérieur et extérieur, représentent des risques importants auxquels sont confrontés de nombreux foyers réunionnais.